lundi 25 avril 2011

"L'affaire du siècle" sur le site de l'AVPE: le témoignage d'une maman voulant protéger son enfant et désignée comme coupable


"L'AFFAIRE DU SIECLE"


(affaire Maryse .L.) est désormais sur le site AVPE

(Association pour la protection de l'Enfance) :


http://www.protection-enfance.org



Cette histoire présente tellement de dysfonctionnements et atteint une telle barbarie qu'elle mérite effectivement de témoigner du dérèglement de nos institutions en matière de protection de l'enfance.


Bien que l'AVPE soit un petit David face à un Goliath protéifome et fort puissant, nous entendons dénoncer l'arbitraire de nos institutions et continuer à aider Maryse à surmonter cette tragédie.


Ensemble, imaginons quels seront les moyens les plus efficaces pour y parvenir et au-delà, agissons pour que nos institutions entrent en conformité avec la masse dess citoyens sensés et pourvus d'humanité. Il n'est plus possible que les institutions concernées échappent complètement aux aspirations des citoyens. Toutes propositions seront les bienvenues.


L'AVPE se mettra au service de cette cause qui est parfaitement définie et qui s'articule autour de quelques axes :


-Le traitement aberrant des crimes sexuels classés sans suite (ou non lieu) à 70% avec condamnation du parent protecteur

-Le traitement arbitraire des conflits familiaux et les placements injustifiés qui en découlent.

-Les placements abusifs pour cause de précarité qui constituent un non sens humain et financier.

-Le non respect de l'attachement des enfants extrêment maltraités par une famille criminogène et qui se voient arrachés à leur résilience dans une famille d'accueil bienveillante voire aimante.

Pour toutes ces causes, nous avons, comme vous, des dossiers en béton.


Cordialement


J. AVPE

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« L’affaire du siècle »

Je veux, d’une encre noire sur un papier d’acier, Conter de notre temps, L'infâme barbarie
Pierre de Ronsard


Passant devant la salle de correctionnelle d’un grand tribunal d'un beau pays qui nous est cher, les avocats disaient ce jour-là : "voici l’affaire du siècle ". Cette affaire n’est certes pas unique - hélas ! - mais elle est emblématique de toutes les situations où un parent qui protège son enfant à la suite de maltraitances avérées et signalées se retrouve accusé et condamné pendant que son enfant est confié à son agresseur



Témoignage d’une maman désignée comme coupable…


« Je n'ai pas vu mon fils âgé de 9 ans et demi depuis 9 mois. Sam est mon fils, je suis sa maman mais on m'a fait disparaître de sa vie !

Parce que j'ai cru en sa parole, parce que j'ai cru en la parole de 12 professionnels qui ont attesté et signalé auprès du procureur de la république, indépendamment les uns des autres, des conséquences physiques et psychologiques de viols, parce que j'ai cru que la justice de mon pays protégeait les enfants.

Parce que j'ai accompli mon devoir de mère protectrice en refusant de le livrer à celui qu'il avait désigné comme son bourreau, je suis devenue ainsi une mère à abattre, coupable d’avoir voulu le protéger ; une délinquante pour l'institution
judiciaire.

J'ai été incarcérée 70 jours, condamnée à 18 mois de prison avec sursis, 3 ans de mise à l'épreuve, une obligation de soins, et condamnée à celui que mon fils a désigné comme son bourreau 19000 euros de dommages et intérêts.

LES FAITS ALARMANTS:

Début 2004, mon enfant, âgé de 2 ans et demi, revient des vacances de Noël passées chez son père avec un comportement très différent de d'habitude ; il est prostré, hurle dès qu'il s'agit de le déshabiller et de lui changer sa couche, se fait vomir, bégaie et reste accroché à moi en pleurant.

Consulté, le médecin traitant constate le changement de comportement et une fissure anale et la présence d'un hématome anal, m'ouvrant les yeux sur l'impensable, l'inimaginable. Il fait un premier signalement

Je suis encouragée à porter plainte « contre X ».

Je serai orientée vers différents services publics et plusieurs certificats et signalements sont émis corroborant les premières constatations : les urgences
pédiatriques, les services de l'aide sociale à l'enfance, un psychologue sur réquisition du procureur, l'unité d'accueil des jeunes victimes de l'hôpital XXX et une audition filmée de gendarmerie a lieu où mon fils désigne, tant par la parole que la gestuelle, les sévices subis, et leur auteur, son père.

Au vu de ses différents constats de professionnels, le père se verra suspendre ses droits de visite et d'hébergement.

Malgré cette suspension du droit de visite et d'hébergement, il porte
systématiquement plainte pour non présentation d'enfant - plaintes qui seront classées par le parquet- et il fait appel de cette suspension.

Le père ne sera interrogé en garde à vue que plus d'un an après la plainte et quelques heures seulement, un substitut du procureur ordonnant aux policiers d'y mettre fin, assurant que cette plainte serait classée sans suite, avant même la lecture du procès verbal d'audition.

Lors d'une audience en mai 2005, suite à son appel de la restriction de ses droits, le père obtient de la Cour de YYY (par le production de faux documents), que les juges invalident tous les certificats médicaux et psychologiques et même l'audition vidéo de l'enfant faite en gendarmerie.

En pleine vacances judiciaires, un arrêt de YYY m'impose de remettre mon enfant à son père pour un mois de vacances, sans précaution ni protection aucune, comme si rien ne s'était passé.

Désemparée, après avoir cherché des solutions en alertant en vain le juge pour enfant, le président du tribunal, dans un geste désespéré d'amour pour sauver mon enfant, je laisse tout et m'enfuis avec mon fils pour le protéger, espérant que les
appels au secours soient entendus, à nouveau en vain ; commence alors « la cavale des innocents », si bien relatée par le reportage de Jean Xavier de Lestrade qui lui valut le prix Albert Londres.


De France, recherchée par les services de police, je pars au bout du monde, en Amérique du sud.

Le père profite de mon absence pour obtenir la garde exclusive de notre fils puis un jugement de divorce à mes torts exclusifs. Je découvrirais être « représentée »
dans ses procédures par une avocate que je ne connais pas que je n'ai jamais caducité.

Tous ces jugements en poche il nous retrouve dans ce lointain pays arguant d'un concours de circonstances des plu improbables...

Je suis contrainte d’accepter un rapatriement, mon enfant étant pris en otage

puisqu'il qu'il avait été placé en orphelinat dans des conditions désastreuses.

A l'arrivée en France, en août 2007, je suis arrêtée et mise en détention à YYY.

Mon enfant de 6 ans, est livré sans défense à celui qu'il avait désigné comme son violeur incestueux, sans précaution ni protection. Tout contact avec sa maman est interdit.

UNE SUCCESSION

D’INTERVENTIONS ETRANGES

Dans toute cette affaire nous assistons tour à tour à la mise à l’écart des pièces les plus significatives, ou à leur substitution par des faux, à des refus d’audition des professionnels de santé concernés, voire à la préférence accordée aux rapport

des travailleurs sociaux qui contredisent point par point les rapports des experts.

Dans son signalement l'Unité d'Accueil des Jeunes Victimes de l'Hôpital XXX concluait en 2004 en demandant « qu'on s'assure de sa sécurité en ne laissant plus
monsieur continuer à pratiquer de tels actes sur lui »

Or, on est passé d’une garde exclusive à la mère en 2004, à une situation complètement inversée en 2007, sans qu'aucune enquête entre temps ne le justifie et que l'on soit rassuré par rapport aux inquiétudes initiales.

Toutes les démarches tentées en ce sens seront un échec, pire se retourneront contre moi, et contre mon enfant. Tout est fait à l'envers, à ma charge et à décharge du père, avec un refus de considérer les éléments susceptibles d'éclairer
le danger dans lequel pourrait se trouver mon enfant, pire à les masquer :

- la cassette de l'audition de gendarmerie de 2004 n'a jamais été regardée,

- l'audition de mon fils réalisée le jour de mon arrestation et de sa remise à son père s'est volatilisée,

- les signalements d'enfant en danger réitérés par l'aide sociale à l'enfance à l'origine du premier signalement de 2004 ne sont pas pris en compte, voire absents
des dossiers,

- une expertise d'experts médicaux qui disent que mon enfant est en danger, qu'ils ne sont pas rassurés par son état de santé psychologique, qui décrivent le
père comme un pervers narcissique, et se posent « la question d'une sexualité probablement perturbée, notamment dans le choix de l'objet sexuel » est ignorée,


- des rapports sociaux mensongers contredisent point par point et démentent les expertises médicales, faisant abstraction des faits initiaux.

- Les interventions voulues par le JE seront confiées aux services d'une association où le père a travaillé, et contre laquelle j'ai porté plainte. , Collusion oblige, ils feront t des rapports mensongers, à la faveur du père, en déni des faits
initiaux, ,rapports repris par la juridiction pour confirmer la « vérité judiciaire ! »

- un juge aux affaires familiales parce que je demandais de pouvoir voir mon enfant, avoir de ses nouvelles, me retire l’exercice de l'autorité l'autorité parentale
concluant : « comme cela vous ne vous plaindrez plus ». L'exercice de l'autorité parentale exclusive revient au père alors qu'une plainte pour viol avec constitution de partie civile a été déposée par une association contre le viol

- Certes des visites en lieu protégé ont été ordonnées mais, alors qu’elles ne donnèrent lieu à aucun incident qui me soit imputable, selon le chef de service , elles furent brutalement interrompues sur intervention extérieure…

- A noter enfin que les magistrats qui se sont prononcés sur cette affaire l’ont fait étrangement hors de leur compétence territoriale.


Au total, actuellement, on ne peut que déplorer qu’une vérité judiciaire ait été construite en déni des faits initiaux qui ne tolère aucune remise en cause . Tout
questionnement des institutions concernées par de hauts responsables politiques

confirme ce déni systématique fondé sur un dossier qui ne comporte aucune des pièces alarmantes.

Cette vérité judiciaire a étouffé la parole d'un petit garçon de 2 ans et demi, sa souffrance, l'a condamné à être une victime innocente, sacrifiée, trahie, abandonnée, et anéantissant 3 vies, celles de mon fils, la mienne et la nôtre. A
l’heure actuelle, non seulement il ne voit plus sa maman, mais il est, semble-t-il, l’objet d’une manipulation mentale qui fait que lorsque je le croise au tribunal il se
raidit et feint de m’ignorer complètement étant sous la domination d'un père fort de
toutes les décisions judiciaires prises en sa faveur domination relayée par des travailleurs sociaux qui lui sont acquis..

Malgré une bonne intégration socioprofessionnelle, subissant depuis des années un véritable acharnement judiciaire à me faire taire par tout moyen, ce combat m'a
rendue exsangue sur le plan financier ; je fais l'objet d'une saisie vente de mes biens et d'une saisie sur rémunération pour le versement de la lourde rente de 19000 euros à celui que mon enfant a désigné comme son bourreau. Je n'ai plus les moyens d'assurer la défense de mon enfant et la mienne.

Mais au nom de l'amour pour mon enfant, pour accomplir mon devoir de mère, pour le respect de nos droits, pour sauver l'être en devenir que l'on détruit, je refuse le silence qui tue. "

La maman de Sam
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CONCLUSIONS DE L'AVPE


Deux possibilités : soit tous les praticiens qui ont diagnostiqué la maltraitance sexuelle subie par l'enfant et ont, à tort, poussé cette maman à porter plainte et se sont tous trompés...

Soit ils ont respecté les règles de déontologie et n'ont fait que leur devoir en signalant des faits avérés et en alertant les autorités ...

Dans les deux cas , comment justifier un tel acharnement institutionnel, acharnement qui fait de cette maman une "omni" criminelle puisqu'on lui a retiré l'autorité parentale et interdit tout contact avec son enfant , mesure extrême pratiquée très rarement pour des parents qui ont commis un crime effectif à l'encontre de leur enfant ou de l'autre parent.

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